Grand succès pour ce 10è Wetz-Medaa proposé par l’AAPPMA de Mulhausen. Et c’est le Président Henri Decker, qui fait lui-même partie de la joyeuse troupe, entouré des membres de l’association de pêche, qui a concocté cette chaleureuse journée.
Un temps hivernal à l'extérieur et une atmosphère réchauffée à l’intérieure de la salle par Raymond, René, Henri, Michel et Germain, tous issus des proches alentours, à l'exception du Lorrain de la bande. Ils ont tous un point commun, celui d'avoir le don de raconter des blagues en dialecte alsacien.
Confortablement installés derrière leur « stammdisch », les « Witzknuebe » ont enchaîné les blagues à un rythme soutenu avec les mimiques et les gestuelles qui conviennent, les histoires drôles et souvent coquines, et d'autres plus malicieuses, qui déclenchent les fous rires que seul l'alsacien permet, les traditionnelles histoires de Charele, Philomène ou des méchantes belles-mères ont toutes été passées au crible, autant dire que les spectateurs avaient le sourire aux lèvres durant la totalité du spectacle.
Quelques pauses étaient nécessaires à chacun pour se réhydrater. Boissons diverses, bretzels et pâtisseries confectionnées par les dames ont été proposés suivi d’une riche tombola, offerte par les commerçants de la région et les sympathisants de l'association. En fin d'après-midi, la foule nombreuse, et bien d’autres qui se sont rajoutés, ont passé un moment convivial autour des tartes flambées et pizzas préparées par les membres de l'APP.
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Er liewie lit, s’esch baal so wit,
no kummt weder de scheen friejoors tzit.
Waan au noch e paar flocke falle em fald um em gaarde,
de Klang un gsang fun de faijele duet schaale,
tzit esch doo,
si esch doo
duen d’maisle not senge,
awer bes jetzt hert mer numme sie erklenge.
Ayoh es esch tzit,
tzit esch au fer unseri sproch,
das fer deh au weder esch friejoor,
das unseri kender au elsassich duen zwitchere,
ohne sich ze geniere,
das mer unseri sproch net duen ferliere.
Et si quelqu’un te dit, « quesque tu causes donc là,
Dis-lui le dialecte bien de chez moi.
Mes parents me l’ont mis dans le berceau,
c’est pourquoi je suis né verseau.
Si vous êtes gémeaux, verseau ou d’un autre signe,
soyons de notre dialecte digne,
car les autres sont jaloux,
parce qu’ils ne parlent pas comme nous.
D’rum sol mer sich ewerem elsassich rede net geniere,
das mer unseri sproch net duen ferliere.
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