Réuni au pied du monument aux morts pour la célébration du 67ème anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, le Maire René Schmitt a rappelé les conflits plus ou moins récents de l’histoire de la France, encore vécus ou subis concrètement par certaines tranches d’âges du village.
Il n’y a que 50 ans, soit depuis le 19 mars 1962 jour de la fin de la guerre d’Algérie, que la France est rentrée dans un processus de paix continu sans interruption.
Un fait qui a tendance à être oublié par les générations plus jeunes, mais qui est une histoire toujours bien présente parmi les classes ayant fait leur service militaire dans l’armée française pendant la guerre d’Algérie ou parmi les incorporés de force dans la Wehrmacht comme le furent les frères Strub présents ce matin. Jacques le doyen du village et premier incorporé de force de Mulhausen, son frère Charles dernier à devoir partir au front à l’époque et Alfred Muhr, originaire de Mulhausen, domicilié à Bischholtz, mais absent pour raison de santé.
Ce sont les trois seuls survivants de Mulhausen, depuis le décès de Philippe Schmitt fin 2011, ayant combattu dans l’armée du 3ème Reich.
Le Maire a tenu à honorer tous ces concitoyens ayant donné de leur jeunesse et pour certains même de leur vie dans ces conflits du passé tout en espérant que nos enfants n’aurons jamais à affronter de telles violences.
Le dépôt d’une gerbe en mémoire de tous les disparus et victimes des guerres venait à clôturer la cérémonie sous le son du clairon donné par un tout jeune villageois David Antoni.
Le verre le l’amitié a ensuite été partagé en toute convivialité. Merci à tous les habitants qui se sont déplacés pour l’attention portée à la mémoire de nos victimes de guerre.
De nos concitoyens
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