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Des peintures monumentales
Description matérielle
Des photographies anciennes attestent que les voûtes ainsi que le mur nord du choeur étaient recouverts de peintures. Autour du monument funéraire sur le mur nord, on discerne une série d'armoiries, en relation avec le monument qu'elles encadrent ; les nervures des voûtes et l'encadrement des baies étaient ornés d'une peinture imitant le marbre ; quant aux voûtes, elles présentaient un décor de volutes entrecroisées imitant des ferronneries, autour de médaillons comportant des peintures quasiment entièrement effacées.
Les armoiries peintes à côté du monument qui sont encore lisibles sont d'après les inscriptions celles des 'Bekunighoffen', des Andlau et des Roederer.
Description historique
Les photographies anciennes (notamment de 1932) montrent un décor qui existe peut-être encore sous le badigeon actuel (et qu'il serait bon, le cas échéant, de dégager, car cet ensemble serait exceptionnel dans la région).
Visiblement, il avait fait l'objet de restaurations, et été partiellement repeint. Selon des notes manuscrites du fonds Rahtgens, les peintures avaient été badigeonnées à la Révolution et rénovées au 19e siècle. Il est possible également qu'on les ait retouchées au moment où ont été réalisées, au pochoir, des peintures style 'art-déco' dans la nef, peu avant 1932, date d'une photographie de la chaire sur laquelle on les aperçoit. Quoiqu'il en soit, on distingue assez facilement les parties repeintes des autres sur les photographies disponibles et on voit que certaines des inscriptions identifiant les armoiries à gauche du monument funéraire ne sont pas d'origine.
Stylistiquement, les peintures des voûtes étaient proches du monument funéraire encastré dans le mur nord dont elles étaient probablement contemporaines, puisqu'on les trouvait même sur la partie de la voûte qui fut probablement creusée pour la mise en place d'une statue sommitale sur le monument.
Dans les médaillons peints sur les voûtes, on s'attendrait à trouver les symboles des évangélistes (ce que confirment des travaux historiques) ; néanmoins, sur la photographie ancienne, dans celui de gauche, on ne devine plus que des philactères, et dans l'autre (à droite), la figure ressemble à un cartouche surmonté d'un buste de personnage.
Les notes du fonds Rahtgens mentionnent également des vestiges de versets bibliques peints sur le mur est du choeur.
Cet ensemble de peintures en couvrait peut-être d'autres, plus anciennes.
Le monument funéraire de Wolf Caspar von Rothenburg et de son épouse Anna née von Wöllwart
Monument architecturé se composant d'une partie rectangulaire surmontée d'un fronton interrompu et encadrée de deux colonnettes flanquées d'ailerons à volute et à enfilement de piécettes, auxquels est appendu un gland de passementerie.
Dans la partie inférieure, l'ornementation est constituée de motifs de ferronnerie et de cartouches à cuirs sculptés en relief méplat ou en haut relief autour d'inscriptions, ainsi que de motifs de fruits, sculptés en haut relief sur la partie soulignant le soubassement.
Au centre, sur la partie centrale, autour et au-dessus de parties bûchées où l'on identifie la silhouette d'un Christ en croix, apparaissent des inscriptions et des écus armoriés peints.
Le fronton présente deux écus bûchés (et non pas des bustes comme cela a été dit) entourés de feuilles d'acanthes sculptées en haut relief, placés de part et d'autre d'une statuette représentant un personnage féminin qui portait, sur son bras droit, un enfant, quasiment entièrement disparu, et dont une autre partie d'attribut dans sa main gauche n'est plus identifiable. Le fronton est couronné par une autre statuette représentant un putto.
Précisions sur l'état de conservation
Beaucoup de parties sont bûchées. Le monument a manifestement été amputé de certains éléments, a connu une ou des restaurations et porte de nombreuses traces de polychromie.
Précisions sur l'inscription
Epitaphes gravées sur le soubassement (chacune d'elle est suivie d'un psaume dont la transcription figure dans un complément d'information ; les parties entre parenthèses correspondent à des résolutions d'abréviations) : UFF FREITAG DEN 6 MAY AN (N) O 160/9 STARB DER EDEL UND VOST WOLF / CASPAR VON ROTENBURG DESEN SEL IN / GOTT GNEDIG SEYE A (MEN) ; AN (N) O MDC DEN 31. IANUAR STARB DIE EDLE / UND TUGENTSAM FRAW ANNA VON ROTTEN/BURG GEBORNE VON WÖLLWART DEREN GOTT / AM SIEGREICHEN TAG DES HERREN EIN FRÖ/LICHE UFFERSTEHU (N) G VERLEIHEN WOLL AME (N). Deux textes bibliques sont par ailleurs gravés dans des cartouches placés de part et d'autre du soubassement et deux autres sont peints sur la partie centrale, leur transcription figure dans le complément d'information.
Description historique
D'après les épitaphes, Anna née von Wöllwart (orthographe du patronyme, non identifié, approximative) décéda le 31 janvier 1600 ; son époux, Wolf Caspar von Rothenburg, le 6 mai 1609.
Le monument fut probablement érigé en 1600 et complété par la suite par l'épitaphe de l'époux. Il subit un bûchage ciblé ainsi que d'un effacement de certaines peintures, tout particulièrement des armoiries de quartiers de noblesse, certainement à la Révolution.
Le monument fit par la suite l'objet de restaurations, qui nécessitèrent manifestement sa dépose, au moins partielle. On distingue quelques parties refaites par l'utilisation d'un grès plus jaune que celui des parties d'origine. De plus, certains éléments du monument ont disparu, latéralement notamment, et la composition du décor du fronton semble avoir été modifiée, vraisemblablement à l'occasion d'un remontage consécutif à une restauration.
Ainsi, la statuette du personnage féminin n'est certainement pas à son emplacement d'origine. Elle correspond probablement à une allégorie de la Charité, quelques indices pourraient indiquer qu'un autre enfant se tenait debout à ses côtés (sa posture, la forme de la base, la partie lisse sur sa cuisse gauche) ; pourquoi pas une version originale, plus petite, du putto qui a été placé au-dessus ? Le problème de l'échelle différente des deux personnages pourrait être réglé par le fait que ce putto, de même que la console sur laquelle il repose, semblent n'être que des copies datant d'une restauration (la couleur du grès paraît en attester et la sculpture des mains dénote d'une maladresse qu'on ne trouve pas sur le restant des sculptures).
Le putto aurait alors été surdimensionné pour être mieux adapté à son nouvel emplacement.
Dans le cas où il aurait été indépendant du personnage féminin, on ne comprendrait pas sa contribution iconographique à l'ensemble du monument.
Quoiqu'il en soit de cette hypothèse, la statuette féminine appartenait vraisemblablement à un ensemble représentant des vertus théologales qui aurait orné le monument à l'origine ; des piédestaux vides subsistent d'ailleurs devant le fronton et le creusement de la voûte au-dessus de ce dernier paraît témoigner d'un emplacement ménagé pour une statue sommitale. Enfin, certaines parties du décor peint ont apparemment été rafraîchies, voire repeintes, notamment le texte. A propos des peintures, des vues anciennes permettent de constater que le monument était autrefois couvert de polychromie et s'intégrait dans un décor peint sur les murs et voûtes alentour.
Sources : Ces notices sont issues des dossiers du Service Régional de l’Inventaire.
Le contenu du dossier est normalement accessible en consultation
sur rendez-vous au site de la Documentation à Strasbourg,
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin -
2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
Le groupement de la vallée du Rothbach s’est retrouvé, le 23 mars dernier, pour l’annuel nettoyage du lit et des berges du cours d’eau « Le Rothbach ».
Les membres des APP de Bischholtz, Mulhausen, Rothbach et Uhrwiller ont chacun scruté leur tronçon de rivière. Ils pensaient ne pas trouver trop de chose à prélever suite aux épisodes de pluie récurrentes qui aurait pu faire chavirer les détritus.
Eh ben non !
il y en a même eu plus que d’habitude. Le niveau de la rivière n’était pas trop haut en cette veille de Pâques et a permis de sortir le maximum de déchets. Entre bouteilles, alu, plastique en tout genre, jouets et autres objets étonnants, ils se sont demandé comment ça a pu affluer dans la rivière.
Une action essentielle pour la préservation de cet environnement naturel que l’homme devrait respecter en y portant bien plus d’attention.
A l’issue de la matinée, où tous étaient satisfaits de leur engagement, ils ont regagné la salle polyvalente de Mulhausen pour le débriefing autour du repas de midi préparé par l’un des membres.
Madeleine est née à Mulhausen le 15 janvier 1934 au foyer de Georges Karcher et Marguerite Schuhler où elle a grandi avec deux frères et une sœur.
Elle n’a jamais quitté son village natal et c’est également à Mulhausen qu’elle a uni sa destinée à Frédéric Riehl le 25 octobre 1952.
Ils se sont installés dans la maison paternelle de Fretz où ils ont participé aux travaux de la ferme, puis ils ont repris, développé et agrandi l'exploitation agricole familiale.
De leur union sont nés deux fils qui ont chacun fondé leur foyer à Mulhausen.
Le cercle familial s’est agrandi avec quatre petits-enfants, Denis et Julien, Nicolas et Aurélie, suivi par six arrière-petits-enfants Théo, Martin, Axel, Léonie, Charline et Lenny. Madeleine a depuis toujours eu une fibre artistique et s’adonne au bricolage, à la peinture et aux travaux d'aiguilles.
Elle est également membre de l’amicale des aînés et a encore tout récemment préparé elle-même des kougelhopfs pour la fête des rois organisée par le club.
Elle participe avec son mari aux rencontres mensuelles et aux diverses sorties.
Toujours alerte, elle est autonome et assure depuis plus de soixante-et-onze ans le quotidien aux côtés de son mari.
Le jour de ses 90 ans elle a reçu avec grand plaisir le maire René Schmitt et ses adjoints Philippe Riehl (son fils) et Pierre Koehl qui n’ont pas manqué de l’honorer et de marquer cet événement.
Sur invitation du Football Club de Mulhausen, la troupe de théâtre de l'APFS CSF de Zinswiller s’est déplacée dimanche après-midi à la salle polyvalente de Mulhausen pour présenter la comédie en trois actes de Claudy Vun Der Schwyz, « A Klaps het doch jeder ! »(Chacun a son « grain »).
C'est l'histoire mouvementée d'une succession pas banale.
Dix ans après le décès de son mari, une veuve va léguer son héritage.
Si la grand-mère meurt avant les dix ans, tout ira à la paroisse. Si c'est après, c'est la famille qui va en bénéficier. Le curé, cupide, n'attend que son heure.
Dans la famille, les couples vacillent, avec des gendres paresseux, des épouses décidées à reconquérir leurs maris, surtout après un bal masqué mémorable. Des amours naissent dans le cercle de leurs amis. Et bien au-dessus de tout cela, la malicieuse grand-mère, trop contente de la situation, en fait voir de toutes les couleurs à tout ce petit monde avec la complicité du docteur.
Au courant de la représentation il n'y a pas dix minutes sans rebondissement, tellement l'action est menée tambour battant.
Avec la mise en scène de Serge Hoehlinger les neufs acteurs s'en donnent à cœur joie, déclenchant régulièrement des vagues de rires et des salves d’applaudissement dans la salle.
A l’issue de la représentation c’était aux membres du FCM de retrousser les manches cette belle journée réussie autour d’une soirée conviviale.
La première rencontre de l’Amicale des Aînés de Mulhausen et Environs a été l’occasion de fêter les Rois ainsi qu’un grand anniversaire.
Le président Georges Delor a salué l’assemblée et a accueilli avec plaisir les 3 nouveaux membres qui ont rejoint l’Amicale.
C’est avec de délicieux kougelhopfs maison dans lesquels étaient caché des fèves et avec un bon vin chaud que tous ont trinqué à la nouvelle année.
Trois reines et un roi étaient les heureux gagnants de la journée.
Cette réunion a aussi été dédiée à Mme Madeleine Riehl pour son 90ème anniversaire, elle a été remerciée par un grand bouquet pour sa fidélité au club.
Mme Martine Labois a présenté un diaporama de photos des différentes réunions, sorties et fêtes de 2023 qu’elle a projeté sur un grand écran, quel plaisir de retrouver les moments forts de l’année.
Tous se réjouissent de se retrouver le 14 février prochain.
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Le Speckfescht de début d’année organisé par le FCM a connu un énorme succès.
Une soixante de marcheurs a bravé le froid sur un parcours de 9 km menant la troupe vers l’aire de jeu de Bischholtz, direction Breitmantterhiesel d’Offwiller pour une halte avec ravitaillement et revenir à la salle par la Ertzgrueb.
Plus d’une centaine de personnes s’est ensuite retrouvé pour le Speckfescht, lard fumé et cervelas que chacun a pu griller au feu de bois, et passer une après-midi conviviale bien au chaud pour des retrouvailles de début d’année
Et c’était reparti pour une troisième collecte à l’initiative de Jeannot Erné avec l’aide des jeunes Riehl.
Une belle volonté qui permet aux habitants de se débarrasser écologiquement de leur sapin de Noël.
La collecte finira dans le broyeur de Nicolas qui va les transformer en plaquettes qui serviront à se chauffer.
(cliquez sur les photos pour agrandir)
Ce deuxième marché de Noël a tenu toutes ses promesses.
Des produits locaux et du fait maison, mais aussi des produits venus de contrés lointaines, pour un brin exotique, tenus pour la plupart par des habitants du village ont fait la curiosité des déambulateurs du soir.
