Debout au pied du monument aux morts pour la célébration du 68e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le maire René Schmitt a rappelé la fin du dernier conflit ayant engagé directement la France sur son territoire.
Cela fait 68 ans que la France est entrée dans un processus de paix continu sur son sol ; fait qui a tendance à être oublié, voire ignoré par les générations n’ayant pas connu de conflit. Ce fait est pourtant toujours bien présent parmi les classes ayant fait leur service militaire dans l’armée française pendant la guerre d’Algérie ou parmi les incorporés de force dans la Wehrmacht comme le furent les « frères Strub » présents ce matin.
Jacques, le doyen du village, était le premier incorporé de force de Mulhausen. Son frère Charles le dernier à devoir partir au front. Ils restent les seuls mémoires vivantes du village ayant connu une guerre par la force et contre leur gré.
Le maire a tenu à honorer tous ces concitoyens ayant donné de leur jeunesse dans un conflit, toutes les victimes des guerres, mais aussi tous ces jeunes soldats de l’armée française qui partent aujourd’hui encore au combat au nom des valeurs française pour défendre les droits des peuples oppressés en proie à la barbarie hors de nos frontières.
Le dépôt d’une gerbe en mémoire de tous les disparus et victimes des guerres venait à clôturer la cérémonie sous le son du clairon donné par David Antoni, une jeune prouesse locale à la trompette. Des habitants plus nombreux que d’habitude se sont déplacés à la mémoire de nos victimes de guerre.
(Photo principale : Le maire, René Schmitt, entouré de Jacques Strub (à sa gauche) et Charles Strub (à sa droite), de l’adjoint Pierre Koehl et des pompiers Michel Reinhardt et Thomas Iltis)
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